Ile d’Yeu : Port Joinville

Auteur des textes et photos :

Photographes kapistes de la convention « île d’Yeu 2023 » et club OK Mistral

Textes par M. Trouillet (articles rédigés sans assistance IA)

Date des prises de vues : septembre 2023

Situation géographique : décollage depuis la place de l’église / Décollage depuis la jetée du port

Histoire du lieu : Port Joinville

Données techniques : GoPro Héro 10 black en auto KAP sur nacelle pendulaire rotative. Autres galeries : camera Insta et compact Ricoh avec retours vidéo

Type de cerf-volant OK Mistral: Delta John Havlicek de 4.80m et delta Conyne en tissu anti vent

Force et direction du vent : brises marines de nord/ouest 15/35 km/h

Altitude des prises de vues : 50 à 150 m

Ce que nous avons aimé :

Si le port a perdu sa superbe de l’époque des grandes pêcheries, il y règne aujourd’hui une belle activité touristique et plaisancière. Une animation qui contribue à la vie joyeuse des quais et des bistrots et restaurants où il fait bon s’arrêter pour regarder le spectacle du port et des bateaux, en sirotant une bière artisanale (avec modération) ou quelques tapas de poissons fumés , une spécialité locale addictive..

Histoire d’une photo

Si les photos et vidéos du port de plaisance, depuis la jetée, ne furent qu’une formalité sous une brise amicale, il n’en fut pas de même pour le survol de l’église Saint Amand de l’île d’Yeu.

Avec mon coéquipier Gille Perrot, nous nous étions tout d’abord perdus dans le dédalle des ruelles, parfois aussi étroites qu’un couloir. Sur la place de l’église, l’espace nous avait semblé idéal pour un envol rapide jusqu’au faitage des maisons, c’était sans compter sur les vents espiègles et les venturis amplifiées par les rues étroites. En fait d’envol maitrisé, le cerf-volant s’était payé un volte face suivi d’un looping non prévu au plan de vol initial. Nous nous étions d’autant mal engagés, pour ce KAP, que le cerf-volant s’était permis un atterrissage capricieux sur le versant du toit de l’église, opposé au vent.

La ligne était restée en tension et nous avions tenté une manœuvre inédite : redécoller depuis le toit. Il y a donc un dieu pour les kapistes audacieux, car l’envol fut parfait (sur les ailes déployées d’un hypothétique archange)… Cinquante mètres plus haut, le vent n’avait plus de velléités capricieuses, mais il nous montrait des gros bras particulièrement musclés; force 4 à vue de nez et de tension sur la ligne.

Il s’en suivi une séance de Kap rapide en ascension, jusque 150m, mais particulièrement physique pour le retour sur terre de tout notre matériel. C’est en jouant de la poulie d’escalade et en squattant toute la rue du petit Chiron que nous avons réussi un retour sans encombre. Nous avons quand même terminé en mode rock’n’roll une fois le faîte des toits atteint. Retour des vents espiègles, circulant ici sans règles, ni code de la route dans les ruelles de Port Joinville, heureusement sur l’île les vélos et les piétons sont rois, car dans nos espiègleries nous n’avons finalement importuné qu’une seule voiture, sans permis.

La galerie de Michel Trouillet avec l’aide de Gille Perrot