Galerie

Participants kapistes au reportage photos : 

Pierre Lesage / Henry Debeucklelaere / Jean Claude Gény / Philippe Julien / Michel Dehaye / Yves Leroy / Michel Trouillet / Murielle Trouillet / Gaël Trouillet

Textes articles (rédigés sans assistance IA): Michel Trouillet

Date de la prise de vue : septembre 2024

Situation géographique :  château de Chenonceau

Histoire du lieu : Lien vers le site officiel

Données techniques :  l’absence presque totale de vent et un horaire tardif, avec déclin de la lumière, n’ont permis qu’un survol en vent relatif avec une caméra embarquée dans un cerf-volant cellulaire.

Type de cerf-volant :  Cellulaire de 4m2 de type Pelibox à trois cellules

Force et direction du vent : vent de nord-ouest de 0 à 5 km/h

Altitude des prises de vues : 50 à 80m

Ce que nous avons aimé :

Ce château posé sur l’eau (le Cher) est un défi architectural, il représente un sujet photographique de tout premier choix à tous moments de la journée et en toutes saisons. Son survol quotidien par de nombreuses montgolfières apporte une dimension aérienne et colorée spectaculaire.

Histoire d’une photo

Approcher Chenonceau avec des cerfs-volants, dans l’espoir de le survoler, ça se mérite et ça ne s’improvise pas. Notre visite autorisée fut un privilège gagné de « haute lutte » administrative, réglementaire et pédagogique. Nous avons dû expliquer notre démarche de Kapistes, prouver le sérieux de notre discipline, montrer patte blanche, (assurances et RC en main) et nous identifier comme étant des intervenants recommandables et sans mauvaises intentions… Bref, à notre arrivée, nous avons été accueillis, véhiculés et encadrés par les gardiens du lieu.

Une dernière recommandation nous a contraints à retarder de soixante minutes nos envols pour des raisons de présence, dans le parc, de touristes retardataires. Retard qui a permis au dernier souffle du vent de se calmer et à la lumière, crépusculaire, de se laisser envahir par les nuages d’une perturbation à venir.

Énorme frustration du collectif KAP sur Loire et, contre toute attente, l’ultime tentative de l’un d’entre nous pour inscrire, dans l’histoire de ce lieu, le premier survol historique d’un cerf-volant photographe.

200m de lignes déroulées dans la diagonale du jardin de Diane de Poitiers, puis dans la longueur de la grande allée de la cave des Dômes, un sprint départ arrêté pour fabriquer du vent, puis un rembobinage effréné pour maintenir un vol plané et une réception sans accrocher ni arbres, ni cheminées, ni toitures, ni parafoudres…

Au bilan, quelques photos, par cerf-volant certes, mais pas de quoi faire une couverture de magazine, d’autant que notre pilote de drone, qui aurait pu sauver la séance de photos, s’est vu préciser une interdiction formelle de voler. Le hasard aura quand même voulu nous faire croiser le départ des montgolfières, juste au moment de notre envol, une belle apparition, mais sans lumière, ni contraste, malheureusement.

Il est bien difficile de dissiper la méfiance quand on propose quelque chose de nouveau et d’inédit, même avec un objet aussi innocemment pacifique que le cerf-volant, aussi, nous nous devons de remercier Laure Ménier, conservateur du site, pour nous avoir accueillis et ouvert les portes de ce patrimoine d’exception.

MT